Encore d'autres traces
! المسيح قام
Oui, je sais, je l'ai déjà dit en rouge dans le billet précédent.
Mais d'une part, une bonne nouvelle ne craint pas d'être redite, et d'autre part – depuis Abu Qurrah – des chrétiens le disent comme ça.
Tiens, oui, Abu Qurrah... Parce que, pour ce qui est de ce bon Théodore, petit à petit, le travail avance.
Même si parfois cela m'entraîne plus loin que prévu, comme des traces dans le désert.
Non seulement du côté de Yahyah ibn Adi (ce coup-ci, j'ai déniché la traduction de Neuf Traités de ce logicien chrétien arabe), mais aussi de l'apologie d'Abd-al-Massih al-Kindy, par exemple.
Et puis, des trucs en vrac. Par exemple, une étude de Ch. Boudignon concernant une réponse à Abū Qurra dans le Mugṅ ī de ʿAbd al-Ğabbār (les curieux y trouveront même la
traduction d'un des dialogues)
Et aussi, deux études sur le terme coranique "samad", et sa traduction dans les écrits arabes chrétiens : une assez fondamentale en anglais par Ch. Simelidis et une plus anecdotique en français par J. Darrouzès.
Une autre concernant la poésie arabe
anté-islamique par C. Huard
L'édition de Sahas sur "John of Damascus on islam" et celle de Kotter contenant le "liber de hearesibus" et la "disputatio christiani et
saraceni"
Et même la récente étude de Rogema sur "The Bahira legend".
Et puis, diverses choses intéressantes dans la revue Paroles de l'Orient.
Bon, j'ai peut-être oublié quelques trucs ici ou là, mais il faut avouer que je ne note pas tout... et il y a déjà de quoi picorer, non ?
! حقا قام
Heu... pour les non-arabophones, ça signifie : En vérité, Il est ressuscité !
Et c'est vrai dans toutes les langues...