An nouveau
Comme je l'indiquais précédemment, la surface de l'eau constitue une sorte de frontière entre deux mondes.
Un frontière que l'on me pardonnera – pour des raisons évidentes – de ne pas qualifier "d'étanche".
Je ne vais pas décrire les différents types d'échanges qui font que ces "mondes différents" forment des écosystèmes tout ce qu'il y a de viables.
Juste, une petite remarque.
Tandis qu'avec la jeune Cigale nous scrutions le "en-dessous-de-la-surface", une chose nous a frappé : un bout de plastique ici, un fragment de bâche là, un lien de sac poubelle ailleurs flottent entre deux eaux, participation active de la modernité à ces écosystèmes.
Je n'ose imaginer ce que ces plastiques deviendront.
Pourquoi évoquer ceci aujourd'hui ?
D'une part, parce qu'il n'y a pas besoin d'une occasion spéciale pour aborder les questions concernant la vie.
D'autre part, parce qu'il y a justement une occasion spéciale : hier, 1er Septembre, c'était le début de l'année ecclésiastique, jour où est célébré un "Office pour la sauvegarde de la Création".
Et dans cet Office, cette phrase qui me poursuit depuis des années :
"Gardons pure, comme il se doit,
et non souillée
la nature de l'air, de la terre, de l'eau;
et les premiers nous-mêmes
en tout notre être purifions-nous."