La façade

Publié le par Albocicade

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Lorsque j'étais peintre en bâtiment, j'avais découvert avec beaucoup de plaisir "la rumba du pinceau" : ce n'est pas si souvent qu'on a une chanson sur son métier.

Et derrière un côté un peu béta, la petite phrase gentiment ironique:

Car au fond dans la vie

Y a qu'ça qui compte, la façade ah oui !


Je connaissais le vernis à ongle, le fard à paupières et le rouge à lèvre (quoique, comme le note Helmut Fritz, "le rouge à lèvre c'est fini, maintenant c'est le gloss").

Bref, le kit complet pour se "refaire la façade".

Enfin, c'est ce que je croyais jusqu'à ce soir.

Quel marque de dentifrice était-ce, à la publicité ?

Peu importe.

Ils vantaient un VERNIS à dents.

Peu à peu, sous prétexte de mettre le visage en valeur, on le fait disparaître.

Mais pourquoi un tel besoin de se masquer ?

Pourquoi se tricher ainsi soi-même ?

Il y a là quelque chose qui m'échappe...


Publié dans Vie quotidienne

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S
<br /> <br /> Ah!La rumba du pinceau.<br /> <br /> <br /> Le chant des bateliers de la Volga,celui des ramasseurs de coton.<br /> <br /> <br /> L'appel musical de la cigale amoureuse,la danse nuptiale du phacochère.<br /> <br /> <br /> Le luth accompagne plus souvent le rut,que ce que le chant du travailleur à la peine,célèbre son labeur.<br /> <br /> <br />   Pour le reste,tout n'est que vanité et façade.<br /> <br /> <br /> <br />
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