La façade
Lorsque j'étais peintre en bâtiment, j'avais découvert avec beaucoup de plaisir "la rumba du pinceau" : ce n'est pas si souvent qu'on a une chanson sur son métier.
Et derrière un côté un peu béta, la petite phrase gentiment ironique:
Car au fond dans la vie
Y a qu'ça qui compte, la façade ah oui !
Je connaissais le vernis à ongle, le fard à paupières et le rouge à lèvre (quoique, comme le note Helmut Fritz, "le rouge à lèvre c'est fini, maintenant c'est le gloss").
Bref, le kit complet pour se "refaire la façade".
Enfin, c'est ce que je croyais jusqu'à ce soir.
Quel marque de dentifrice était-ce, à la publicité ?
Peu importe.
Ils vantaient un VERNIS à dents.
Peu à peu, sous prétexte de mettre le visage en valeur, on le fait disparaître.
Mais pourquoi un tel besoin de se masquer ?
Pourquoi se tricher ainsi soi-même ?
Il y a là quelque chose qui m'échappe...