Mes coins

Publié le par Albocicade


Comme je le disais récemment, c'est à l'ancienne que je fends mon bois. A la masse et aux coins.

Mais pas des coins de béotiens, pas de ces bêtes coins qui entrouvrent à peine le bois. Non ! Deux fois non ! J'ai deux coins hélicoïdaux. De ces outils qui "éclatent" le bois.

Bref, de bons outils pour faire de la belle ouvrage.

Avec ces deux coins, je peux venir à bout de tous les bois.

Ah, j'allais oublier. J'ai aussi, au fond de mon sac un vieux coin forgé. Plus une antiquité qu'autre chose d'ailleurs. Il est petit, même pas solide. Quelqu'un l'avait jeté, je l'ai récupéré.

Et il reste inutile, aux côtés de ses deux compagnons dans la force de l'age.

Inutile ?

Pas toujours.

Ainsi, hier après midi encore, je l'ai utilisé.

Les deux "gros costauds" étaient entièrement enfoncés, coincés dans un bloc trop noueux (hé oui, ce n'est pas de l'acacia…).

Alors, j'ai sorti le vieillard, le petit coin abîmé, et judicieusement placé, je lui ai tapé dessus.

Pas beaucoup, juste de quoi libérer les deux autres. Il manquait "presque rien", mais ce presque rien me laissait dans une situation bloquée.

Je l'aime bien, ce vieux coin : il ne se prend pas pour un jeunot, mais quand j'ai besoin de lui, il répond "présent", à la mesure de ses moyens…

Comme beaucoup de vieux "inutiles", finalement. Heureusement qu'ils sont là !

Allez, en cadeau, une photo de ce vieux coin




Publié dans Vie quotidienne

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A
Que d'imagination ! Non, les coins "hélicoïdaux" (comme aussi les coins "torpille") sont en acier, de préférence de bonne qualité. Quant à Charles Ingalls, il a effectivement été rendu de manière fort sympathique dans la série qui reprend les romans en partie autobiographiques de sa fille...
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T
Des coins hélicoïdaux! Et, j'imagine, ausi en matériau composite!On n'arrête pas le progrès,même pour l'un des plus anciens modes de chauffage du monde.Et Charles Ingals peut aller se rhabiller...
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