Vous avez dit "carême" ?
Alors que tout autours de moi les gens sont dans l'attente fébrile du Vendredi saint et de la joie de Pâques…
Non, ça ne va pas.
Tout autours de moi, les gens s'en fichent bien pas mal – du moins pour la plupart – de la semaine sainte et de Pâques. Sauf pour les chocolats.
N'empêche, alors que Pâques occidentale approche à grand pas, cela fait juste une semaine que nous sommes entrés dans le carême.
Désuet, le carême, pas très "mode" comme truc.
Ça sent la vieille poussière de sacristie.
Sans doute.
Et pourtant, c'est lorsque l'Eglise catholique a abandonné les règles du jeûne carêmique que les jeunes occidentaux se sont précipités en foule sur les routes de l'Inde ou du Népal pour apprendre à jeûner… et on trouve maintenant des stages (parfois fort onéreux) dans le genre "jeûne et randonnée".
Et pourtant, on nous vante le "régime crêtois" qui fait fort peu de place aux viandes.
Et pourtant, les marketeurs de tous poils s'évertue à nous vendre de la frugalité… au prix fort.
Alors, si c'est si bien que cela pour la santé, pourquoi se priver ?
Bien sûr, la motivation profonde n'est pas que physiologique, mais pourquoi devrait-on – au prétexte de spiritualiser notre vie – en écarter la composante corporelle ?
A ce propos, je renvois avec plaisir à une présentation de la prière de St Ephrem sur le récent site de la paroisse "des quatre martyrs de Paris".
Et, question casse-croûte, les recettes mises en ligne par le Pravoslave irénique.
Enfin, aujourd'hui… 25 mars, fête de l'Annonciation…
Aujourd’hui c'est l’aurore de notre salut,
où se manifeste le mystère éternel :
le Fils de Dieu devient fils de la Vierge
et Gabriel annonce cette grâce.
Avec l'Ange disons donc à la Mère de Dieu :
Réjouis-toi, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi.