Grégoire et les petits pois
Encore "Grégoire et les..."
Bon, d'accord, mais là, ce n'est pas ma faute !
En allumant mon ordinateur, l'autre jour, je tombe sur cette image, là en dessous.
Des petits pois.
J'ai l'habitude des facéties de Google, et en passant ma souris je peux lire "189 ème anniversaire de Gregor Mendel".
Bien sûr !
Chacun connaît l'histoire de "La princesse au petit pois", mais l'histoire de "Grégoire et les petits pois" me plait mieux : d'abord, elle est vraie, et puis, on me la racontait quand j'étais petit.
Enfin, pas si petit que ça, en fait… c'était notre prof de génétique qui nous la racontait
Une histoire de F1 homogène et F2 hétérogène (il s'agit des générations cultivées, pas de voitures de courses), de pois jaunes et ridés et de pois verts et lisses, de tiges longues ou courtes, d'allèles dominants ou récessifs…
Une histoire d'observation, de patience (une dizaine d'années de notations), de méthodologie, de statistique (même si on lui a reproché d'avoir un peu "arrondi" ses résultats)
Une histoire scientifique dont les applications vont au-delà de ce qu'il aurait pu imaginer (peut-être même au-delà du raisonnable, d'ailleurs) : l'histoire de la découverte des lois de la génétique.
Et pourtant, ce passionné ne se "limitait" pas à la recherche scientifique : il était aussi moine…
Comme le disait Ampère, un autre scientifique de renom
"Étudie les choses de ce monde, c’est le devoir de ton état ; mais ne les regarde que d’un œil, que ton autre œil soit constamment fixé sur la lumière éternelle. Écoute les savants, mais ne les écoute que d’une oreille ; que l’autre soit toujours prête à recevoir les doux accents de la voix de ton ami céleste ; n’écris que d’une main, de l’autre tiens-toi aux vêtements de Dieu, comme un enfant se tient aux vêtements de son père."
Bon, promis, le prochain billet ne sera pas intitulé "Grégoire et les…"