Confinement

Publié le par Albocicade

Ça y est, me voila – comme tant d'autres ! – en confinement.

Enfin, quand je dis "comme tant d'autres", je dois avouer que je voudrais vraiment que tous les "confinés" puissent vivre cette période dans les mêmes conditions que moi. Parce que, bon… il y a bien des années, j'ai vécu en Cité HLM, en région parisienne, et il me faut bien reconnaître qu'un confinement dans ma maison au fond des bois, ça n'a rien à voir.

Alors, puisque pour suivre les consignes gouvernementales mon employeur a provisoirement fermé l'entreprise, il me faut occuper mon quotidien.

Pour cela, pelle, pioche et barre à mine sont mes amis : j'ai une fosse à creuser pour y placer une cuve à eau de 1000 litres.

Ça, c'est pour la fameuse "activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective" qui m'est octroyée "en application de l’article 1er du décret du 16 mars 2020 portant réglementation des déplacements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus Covid-19". D'autant que pour faire ça, je n'ai même pas besoin de me déplacer.

Mais bon. L'exercice physique c'est sans doute bien, mais il faut bien s'occuper le cerveau. Or tout ce temps libre me donne l'opportunité de reprendre un projet éditorial débuté il y a presque trois années, et lamentablement abandonné en rase-campagne suite aux divers bouleversements qui nous ont secoué depuis.

D'abord, me replonger dans les dossiers en question, redécouvrir ce que j'ai déjà rédigé, prendre la mesure de tout ce qu'il me reste à faire.

Puis, reprendre contact avec mes fréquentations de l'époque, que j'ai quelque peu délaissé depuis : le brave Abd al-Masih ibn Ishaq al-Kindi, le bienveillant Afif ibn Muammal, l'excellent Enbaqom, le facétieux Bulus ar-Rahib, le courageux Jean d'Antioche et tant d'autres, sans oublier bien sûr, mon très affectionné Théodore Abu Qurrah. En ces jours où les possibilités de rencontrer du monde sont furieusement réduites, il n'est pas déplaisant d'entendre comme l'écho de la voix de ces sages chrétiens d'antan, d'entrer un peu en dialogue avec eux.

Est-ce qu'un jour j'en serais venu à bout ? Ce jour-là, je vous tiendrai au courant, promis...

 

 

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L
Vous êtes bien là où vous êtes! Bises du Colorado
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