Géronda

Publié le par Albocicade

 

Au fond de ma campagne, je ne fréquente pas les cénacles intellectuels de l'Orthodoxie, ne vais pas à la recherche des grandes figures spirituelles, ne me déplace pas sur les traces des brûlants ascètes : je ne suis qu'un petit paroissien d'une modeste paroisse, et cela me suffit.

Alors, pourquoi parler de P. Placide aujourd'hui, lui qui relevait des trois catégories ?

Parce que, lorsque j'ai appris son décès, dimanche soir, j'ai mesuré la place qu'il tenait dans mon histoire au vide qui s'est alors fait.

A dire vrai, je l'ai peu rencontré, trois ou quatre fois sans doute, et ne lui ai probablement pas laissé de souvenir marquant. Il n'était pour moi ni un ami, ni un père spirituel, et pourtant m'a accompagné par deux ou trois réponses glanées à l'occasion, et aussi par sa traduction du Psautier : il était là, et nos routes se sont croisée : c'est déjà beaucoup.

D'autres auront des anecdotes, des souvenirs à partager. Je n'ai que le désir de ne pas les laisser partir sans saluer sa mémoire, sans demander à Dieu qu'il lui accorde "Mémoire éternelle".

 

Publié dans Vie quotidienne

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