Calendrier 2014

Publié le par Albocicade

 

Mine de rien, c'est la onzième année que je prépare ce calendrier orthodoxe.

Enfin, il me semble… disons que, dans mes archives, le plus ancien numéro date de 2004.

 

Et au fil des ans, il a un peu évolué… pas trop.

 

Donc, cette année encore, le voici.

Comme d'habitude, il suit le "Nouveau Style", c'est-à-dire le comput en usage  dans les patriarcats de Constantinople, d'Alexandrie et d'Antioche ainsi que dans les Églises orthodoxes de Grèce, Chypre, Roumanie, Pologne et Bulgarie.

Cette année, le "thème" choisi est

Thomas dit  à Jésus

"Mon Seigneur et mon Dieu !"

Jésus lui répondit: "Parce que tu m'as vu, tu as cru.

Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru !"

 

Téléchargeable sur Scribd et Archive

 

Pour les curieux, quelques étapes de l'évolution du calendrier

2004 : pour chaque mois, un bref texte liturgique avec des reproduction d'icône au trait, en noir et blanc.

2005 : la jaquette s'orne d'une icône du Sauveur… mais en noir et blanc. De même pour les icônes de chaque mois

2006 voit arriver le "thème annuel", sur la jaquette, qui donnera le ton pour chacun des textes de l'année

2007 : nouvelle icône du Christ en jaquette

2008 : Première mise en ligne du calendrier (hébergé par le Moinillon)

2009 : Première mise en ligne sur Scribd

2010 : Apparition de la couleur, et c'est aussi la première fois où je lui consacre un billet dédié

suite à quoi se sont succédé 2011, puis 2012, et enfin 2013.

 

 

Publié dans Vie quotidienne

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E
Je suis perplexe et déçu de voir dans l’édition 2014 du calendrier liturgique orthodoxe la disparition à la date du 16 août de la fête du Saint Mandilion qui y figurait encore l’an dernier. Curieusement la fête de saint Thaddée ne subit pas le même déclassement et résiste à la date du 21 août. Mais il me semble que vous avez contribué à une étude sur le Roi Abgar sur Wikipedia, ce qui, a priori, devrait exclure l’hypothèse d’un simple oubli…
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E
Puisque nous parlions des mémoires des saints, j’en ai découvert un, récemment, méconnu, mais qui mériterait, a mon avis de figurer dans un calendrier liturgique français, car par son œuvre spirituelle en Grèce il a contribué à réparer certains dégâts des croisés Francs. La date de sa commémoration approchant, j’en profite pour attirer votre attention sur lui. Qui sait, peut-être trouvera-il un jour une place à côté de saint Ambroise si celui-ci se pousse un peu ?<br /> Cette notice est empruntée au Forum orthodoxe francophone, elle-même tributaire d’une note du père Macaire dans la page de son synaxaire, concernant la vie de saint Grégoire le Sinaïte.<br /> <br /> « Saint Gérasime d'Eubée (mémoire le 7 décembre): Né dans l'île d'Eubée vers 1250 d'une famille franque (que l'on dit d'origine noble) convertie à l'Orthodoxie (ces conversions de Croisés avaient commencé très vite après la chute de Constantinople, puisque le concile du Latran de 1215 mentionne le fait que les Grecs en recevaient dans l'Orthodoxie par baptême), il devint moine au Sinaï, où il se lia avec saint Grégoire le Sinaïte (commémoré le 6 avril). Ils pratiquèrent ensemble l'ascèse en Crète, puis à la skite de Magoula. Par la suite, saint Gérasime prêcha inlassablement en français (qui devait probablement être sa langue maternelle,vu ses origines) dans les parties de la Grèce occupées par les Francs, et il en amena un grand nombre dans le sein de l'Eglise. Certains seraient même devenus moines hésychastes dans des petits monastères fondés par saint Gérasime. Saint Gérasime, qui est considéré comme un des plus grands missionnaires de l'Eglise de Grèce, se réfugia à Thessalonique après la chute d'Athènes entre les mains des Catalans (1311) et s'installa près d'un monastère avec un groupe de disciples, dont le futur patriarche oecuménique saint Isidore. Il y mourut dans les années 1320. »
A
Me voici rasséréné. A propos de la &quot;troisième fête du Sauveur&quot;, appelée aussi &quot;Sauveur des noisettes&quot;, je renvoie au billet que je lui ai consacré en 2012, et à celui qui l'avait introduit.<br /> Donc : http://cigales-eloquentes.over-blog.com/article-sauveur-des-noisettes-109111734.html
E
Je vous rassure : j’apprécie ce calendrier dont la conception et la clarté permettent une utilisation aisée et j’en communique le lien à des amis. Comme tout calendrier liturgique il est régi par des choix : ou donner dans l’encyclopédisme ou présenter un « bouquet » des types de sainteté tenant en plus compte de la diversité géographique ; un véritable défi posé par le manque de place. Ma déception était liée au fait de voir disparaitre la mémoire de ce que les Russes appellent « La troisième fête du Seigneur » et à l’intérêt particulier que je porte à son histoire. Merci donc pour le lien concernant votre étude. Ma négligence vis-à-vis des contraintes liées à l’usage d’internet m’a fait perdre des informations précieuses recueillies sur un site francophone concernant l’ Eglise apostolique arménienne. J’avais obtenu par le biais de son forum d’intéressantes précisions sur le culte du roi Abgar par cette Eglise qui le célèbre en Décembre. Malheureusement je n’ai pas archivé les réponses et le site ayant brusquement disparu me voici renvoyé à la case départ, comme au jeu de l’oie.
A
Vous avez raison en tous points, et serez sans doute encore plus perplexe si je vous disais que &quot;c'est la faute à St Armel&quot;. L'établissement de ce calendrier tourne parfois au véritable casse-tête... Il y faudrait des cases 7 ou 8 fois plus grandes... ou alors une excellente loupe. Je vais tâcher de le remettre pour 2015. Et pour vous faire patienter, je vous renvoie vers la petite étude de texte que j'avais réalisé en 2008 : &quot;Le roi Abgar d'Edesseet le saint Mandylion&quot; http://fr.scribd.com/doc/5599362/Le-roi-Abgar-dEdesse-et-le-saint-Mandylion<br /> Mais rassurez-moi, cette édition 2014 n'est tout de même pas uniquement un sujet de déception ?