Presqu'un an…

Publié le par Albocicade

nucléaire confort
Il y a bientôt un an que la centrale nucléaire de Fukushima a été secouée. C'était le 11 mars, précisément.
Depuis ? Pas grand-chose. Au moins en France.
D'un autre côté, il n'y a pas non plus d'événement politique majeur en perspective… juste une élection présidentielle. Le genre de truc qui décide – entre autres choses – de la politique énergétique d'un pays.

Je sais bien que le nucléaire est non seulement une énergie propre (enfin à part les "déchets" dont on ne sait quoi faire… si ce n'est laisser aux générations futures le soin de trouver un moyen de traiter ces poisons) mais aussi une énergie sûre (on ne va pas passer son temps à parler des accidents majeurs comme "Three Mile Island" ou "Tchernobyl", n'est-ce pas) qui assure l'autonomie énergétique de notre pays (enfin, sauf si on tient compte du fait que la France importe son uranium, ce qui rend cette "autonomie" quelque peu dépendante de marchés extérieurs) et somme toute peu coûteuse (enfin, pour ce qui est de l'uranium, parce que les infrastructures, c'est quelque chose ! sans parler des coûts du démantèlement qui n'a jamais été sérieusement chiffré. Bon, il ne manquerait plus que le cours de l'uranium s'envole. Après tout, le pétrole était un produit bon marché, au début des années 1970…)

Alors, je ne sais pas encore où je serais le 11 mars 2012, mais allez savoir, peut-être irai-je rejoindre des gens que je ne connais pas, comme si j'avais 20 ans, pour faire masse, pour dire qu'il est nécessaire d'arrêter cette fuite en avant qu'est la surconsommation énergétique et le stockage de déchets incontrôlables.

Et si un jour il n'y a plus assez d'électricité pour faire fonctionner les ordinateurs… hé bien, j'arrêterai le blog.

Et comme on le chante, lors de l'Office pour la sauvegarde de la création (1er septembre) :
Gardons pure, comme il se doit, et non souillée
la nature de l'air, de la terre, de l'eau;
et les premiers  nous-mêmes
en tout notre être purifions-nous…

Un remerciement particulier à Aline et Andrei qui m'ont fait passer l'info.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/fr/4/43/Nucleaire.jpg

 

 

Publié dans Ecologie - théologie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
H
<br /> Ayant été moi-même de garde à Reggane et n'en étant pas non plus sorti tout à fait indemne, je ne trouve pas dérisoire la mort ou l'infirmité de ceux qui furent mes camarades. J'ai eu simplement<br /> la chance relative d'y avoir stationné moins longtemps qu'eux. Je dis seulement avec le patriarche que sans travail sur soi pour la maîtrise des passions, il n'y a pas d'écologie qui tienne, et<br /> que ceux qui prétendent la promouvoir sans obéir à sa Sagesse, sont des trafiquant qui diffusent sous un bon prétexte une idéologie frelatée. <br />
Répondre
A
<br /> Mon bon père, vous dites "excessif" et "dérisoire"...<br /> <br /> <br /> Excessif... soit. Mais certes pas aussi excessif que la désinformation officielle qui fait du nucléaire une énergie propre, sûre, peu coûteuse et qui assure une parfaite autonomie à notre pays.<br /> Et pourquoi pas des nuages radioactifs qui s'arrêteraient à la frontière de la France, tant qu'on y est ? Vous voulez des élus probes et moraux. Oui, bien sûr, mais pourquoi opposer l'humain et<br /> ses actes ? Faut-il choisir entre un monde moral et mort et un monde déchu et vivant ? Nous avons besoin des abeilles comme aussi d'un coeur et d'une pensée droite.<br /> <br /> <br /> Dérisoire... si vous le dites. Comme sont dérisoires les morts des militaires qui "surveillaient" les essais nucléaires "aériens" dans le Sahara, des civils des atolls polynésiens (qui étaient<br /> curieusement soignés en hôpital militaire) alors que de l'avis officiel tout était sous contrôle et sécurisé. Mais chut, n'en parlons pas.<br /> <br /> <br /> Alors oui, les "énergies renouvelables" ne sont pas en mesure de remplacer sur le champs l'électricité produite par les centrales nucléaires : de toutes façons, il faudra des années pour sortir<br /> de cette nasse. Que l'on mette dans la recherche sur les énergies "non-définitivement-toxiques" autant de moyens financiers que l'on en a mis pour le nucléaire, et on pourra en reparler.<br /> <br /> <br /> "Inquiétons-nous de ce qu'il y a dans l'homme". Oui, bien sûr, mais ayant des enfants, je ne tiens pas à leur laisser uniquement une décharge de produits toxiques comme contexte de vie. Mais<br /> peut-être considérez-vous que seule l'âme compte et qu'il faut laisser le soin de ce qui se passe autours de nous aux "nihilistes". A vrai dire, je ne crois pas que vous pensiez cela...<br /> <br /> <br /> Bon, je vais rajouter une bûche dans le feu.<br />
Répondre
H
<br /> Tout ce qui est excessif est dérisoire. Les énergies dites renouvelables, à elles seules, sont incapables de pallier le manque énergétique lié à l'abandon des centrales nucléaires. D'autre part,<br /> une élection présidentielle est faite pour élire un président, pas pour promouvoir des revendications catégorielles utopiques. D'un point de vue chrétien et de chrétien orthodoxe, on pourrait se<br /> demander si, pour préserver l'écologie dans notre pays, il faut s'inquiéter d'abord d'un problème énergétique ou de la survie des abeilles plutôt que d'un candidat voulant promouvoir le mariage<br /> homosexuel et la possibilité pour les couples ainsi formés d'adopter des enfants, voulant permettre l'euthanasie, favorisant dans l'école l'éducation à la "tolérance" (qui est l'autre nom du<br /> nihilisme) et, par conséquent, à la licence qui lui est inhérente. J'en passe et de plus vertes. Inquiétons-nous de ce qu'il y a dans l'homme d'abord et de sa formation morale. Pour le reste on<br /> pourra toujours discuter ensuite, et même brouter le gazon de sa pelouse si l'on veut ... ou couper son chauffage en hiver. Tiens, en voià une idée qu'elle est bonne ! Le pic de consommation de<br /> l'électricité se situant en ce moment entre 17h et 20h, pourquoi ne pas fermer les radiateurs pendant ces trois heures et renouer avec le peignoir fourré qui gît abandonné au fond d'une malle,<br /> avec les charentaises (voire la chancelière pour ceux qui travaillent à leur bureau), le bonnet en pilou. Pour la nuit, un conseil de la même farine : baissez le chauffage au maximum tolérable et<br /> munissez vous d'une bouillotte. Ceux qui sont sensibles aux malheurs des ouvriers des plantations de caoutchouc, pourront toujours se dégoter une bassinoire. Les extrémistes dormiront sur un tas<br /> de fumier. Vive l'écologie!<br />
Répondre