Milieu d'été
En reprenant mon poste de travail, mercredi matin, je trouve ce mot laissé par un collègue :
"Bon courage à toi pour la première semaine d'Août ; la plus exténuante !"
C'est qu'il n'a pas tout à fait tort, le bougre.
Déjà, depuis quelques jours, je sens que j'ai moins d'allant dans mes gestes ; que la fine pointe de ma pensée ressemble de plus en plus à un quelconque galet de rivière : lourd, massif, juste bon à se tenir au fond et laisser les eaux me passer dessus, attendant l'improbable rencontre qui donnera un peu d'oxygène à ces jours étouffants.
D'autant que si le beau temps a eu du mal à s'installer (si, si, souvenez-vous comment il pleuvait et ventait au printemps, et comment il a fallu retarder les plantations au jardin d'au moins deux semaines après les saints de glace tellement il faisait mauvais) il a fini par s'imposer sans partage (ou presque).
C'est sans doute ceci qui explique mon manque d'inspiration pour le billet de ce jour… j'essaierai de faire mieux pour le prochain.
Et en attendant, il faut continuer à "grimper"...