Echos du Congrès : 5
Et j'entends siffler le train
Il y eut d'autres conférences, "tables rondes", "ateliers" - et même une soirée dédiée à la mémoire d'Olivier Clément - ponctués de vêpres, matines et liturgie : alternance et complémentarité de la réflexion, des échanges et de la prière.
A noter, aussi, une présentation de l'action écologico-médiatico-fédératrice du patriarche Bartholomée de Constantinople par ... le journaliste avec qui j'avais devisé dans le train...
Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire ici et là, je considère cette action comme éminemment essentielle. Certes, une prise de conscience et une action à la base sont irremplaçables (ce dont parlait précisément Michel Stavrou), mais une sensibilisation des responsables économiques et politiques est indispensable ; et pour cela, une figure emblématique n'est pas de trop, d'autant qu'il fait cela non pas au nom d'exigences économiques, mais en serviteur de Dieu.
Toutefois, tout congrès a une fin, et il fallu repartir.
Je me suis cependant octroyé un petit détour par la cathédrale d'Amiens dont on m'avait dit grand bien : c'est encore mieux que ça ! Avec ses immenses baies vitrées, il fait encore plus clair dedans que dehors.
Et dans la "chapelle Nord", autour du reliquaire du "chef" de St Jean Baptiste, un chœur russe quasi improvisé célébrait la mémoire du Précurseur Prophète et Baptiseur du Christ.
Mais il était déjà temps de rejoindre la gare...