Curé chanteur
Souvenez-vous, le père Aimé Duval, un des premiers "curés chantant", que Brassens évoquait dans les "trompettes de la renommée"...
Avec sa guitare, il entonnait "Le Seigneur reviendra" ou d'autres chansons devenus des "tubes" à l'époque...
Après lui, d'autres - innombrables - se sont essayé à pousser la chansonnette, pour dire sur des airs simples la foi en Jésus ou la révolte contre l'injustice, quitte à se voir parodiés dans "La vie est un long fleuve tranquille".
Parmi eux, je me souviens d'avoir longuement écouté les mélodies calmes du moine franciscain John Michael Talbot.
Les milieux protestants n'ont pas manqué, non plus, de "troubadours du Seigneur", que ce soit Claude Fraysse (que je salue au passage), JP Aymé (qui est probablement le 1er chanteur chrétien que j'ai entendu) et bien d'autres encore...
Par contre, dans la Russie (enfin... l'URSS) des années 70-80, rares étaient les "chanteurs pour Dieu" (ou alors, en cachette...)
Les temps ont changés.
Cependant, je ne dois pas être le seul à avoir récemment découvert, sur le blog "Orthodoxylophone" (oui, l'auteur ne recule pas devant le jeu de mot...) un autre "curé" chanteur : le Hiéromoine Roman.
Après quelques recherches, j'ai fini par dénicher un site sur lequel plus de 80 de ses chansons sont téléchargeables en MP3, en particulier "Kolokolny Zvon", le "son des cloches"...
Bon, d'accord, c'est en russe, mais en faisant un petit effort... après tout, moi non plus, je ne parle pas russe !
Ah, un dernier mot, toutefois.
Chanter pour Dieu, être connu, tout cela ne fait pas de ces chrétiens des "surhommes". La mésaventure du père Duval est là pour nous le rappeler...
Aussi, ne nous contentons pas d'apprécier les chanteurs et leurs chants : n'hésitons pas à prier pour ceux qui, guitare à la main, tentent de transmettre le message de l'Evangile.