Christkindelsmärik
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Tout doucement la lumière s'est fait la malle.
Oh, elle est encore là, mais seulement entre "pas bien tôt" le matin, et "pas bien tard" l'après-midi.
Ce doit être pour cela que les gens sont un peu moroses.
Les uns se plaignent que tout fiche le camp, et que franchement, si on ne peut plus mettre de crèche dans les mairies, c'est qu'on ne peut plus rien faire. D'autres pestent contre ceux qui n'attendent qu'un geste de faiblesse de leur part pour réinstaller des crèches dans les mairies.
Je reviens d'Alsace, quelques jours passés à arpenter le christkindelsmärik par un froid piquant. J'aime ce nom : "christkindelsmärik". C'est, bien sûr, le "marché de Noël", mais c'est plus que cela, c'est le marché "du petit Jésus", de Jésus enfant. Et personne en s'en offusque.
Bien sûr, "christkindelsmärik"ce n'est qu'un mot, mais un mot qui peut dire beaucoup : cela ne dépend que de nous.
Parce qu'ici, en France, on peut croire en Dieu, on peut prier et on peut le dire : pas besoin de mairie pour cela ou d'instances étatiques pour cela.
C'en est tellement banal qu'on a tendance à l'oublier.
Tandis qu'ailleurs, dans d'autres grands pays...
Peut-être faudra-t-il qu'il nous arrive malheur, pour que nous prenions conscience de ce que nous avions avant cela, de ce que nous avons maintenant, par conséquent.
NB : ça se prononce "krist kin'dels mérik".