Sismologie
Quelques jours de congés…
Toujours très attentionné, et craignant sans nul doute que l'inaction me pèse, mon frère me sollicite pour lui donner un coup de main : quelques plafonds trop vétustes à réparer, à refaire.
Il habite à une centaine de kilomètres par la route (nettement moins à vol d'oiseau, mais j'ai laissé mes ailes au placard), dans la commune où nous avons grandi.
Sa ferme est en dehors du village, en face d'une montagne particulièrement … unique.
Mais le logement que nous devons rénover est en bas, au cœur du village.
Et de là , c'est "le dos" de cette montagne que l'on peut voir.
Une montagne, c'est massif, solide, immuable. Enfin, en général.
Celle-ci a quelque chose de fâcheusement érodé.
Et de cette place du village, je la vois en outre surmontée de la Croix.
Alors, me revient à la pensée, au cœur, ce verset du livre d'Esaïe (54.10) :
Quand bien même les montagnes se remueraient
et les collines s'effondreraient,
pour autant, ma bienveillance ne se retirerait pas d'avec toi,
et l'alliance de ma paix ne serait pas ébranlée
Je dis "me revient au cœur", car il y a bien longtemps que pour moi cette montagne est associée à ce verset. En effet, c'est une chose de supposer qu'une montagne puisse s'effondrer, c'en est une autre d'en avoir tous les jours sous les yeux une qui a subi cette avanie.
Et comme lorsque j'étais minot, c'est l'autre côté de la montagne que je pouvais voir de la ferme, vous reconnaîtrez qu'il y a lieu de faire le rapprochement.
Bon, je sais, j'ai déjà posté cette photo, mais que voulez-vous... elle a du sens, cette montagne...