Au monastère de St Sabas
Tout le monde connaît, naturellement, le monastère de St Sabas, près de Bethléhem. Enfin, non. Mais bon, en jetant un coup d'oeil sur internet, on peut avoir quelques infos.
Toujours est-il qu'il y a déjà pas mal de mois, j'ai eu l'idée de lire le récit du martyre d'un moine de ce couvent, qui aurait – dit-on – été transmis par Théodore Abu Qurrah : Michel le sabaïte.
Le texte n'a subsisté qu'en géorgien mais, en fouillant un peu mes sources, j'appris qu'une traduction de "La passion de Michel le sabaïte" en avait été faite en 1930, que je n'eus guère de mal à me procurer.
Las ! Si le titre et l'introductiuon sont bien en français, la traduction – elle – est en latin ! Ce n'est pas que je n'aurais pas pu, allant à un train de sénateur, le lire avec suffisamment de sûreté, mais à dire vrai, la tâche m'effraya un peu : entre faire une lecture approximative et donner une traduction, il y a un monde peuplé de contresens, incertitudes et autres erreurs criantes. Bref, je renonçai.
C'est alors qu'ayant sollicité un correspondant apprécié, je lui soumettais ma demande. A qui l'a-t-il transmis, il ne me l'a pas dit, mais, au bout de plusieurs semaine m'envoya un beau document. Je le gardais par devers moi quelques temps, envisageant d'y adjoindre une foule d'annotations, puis là encore reculais : on ne saurait être partout.
Aussi ai-je mis cette "Passion de Michel le sabaïte", traduite en français par un homme de bonne volonté sur le blog de travail. Qu'il soit remercié.